"Meilleur psychologue à Bangkok", "Annuaire de bons thérapeutes en Thailand ?" ou "psy au Vietnam". De nombreuses personnes recherchent le "meilleur thérapeute" sur Internet. Il est alors difficile de se repérer dans l'étendue du web tant les sites sont nombreux, présentant autant de pratiques et de parcours...
Ce panel de choix peut sembler intéressant car il permet à chacun de contacter des thérapeutes de manière discrète, c'est à dire sans avoir besoin de passer par son médecin ou ses proches pour évoquer sa demande de thérapie. En effet il est parfois plus facile de taper sur Google "bon psy" que d'en parler à son entourage. La difficulté qui se pose alors est celle du choix du thérapeute. La question principale dans le choix de la thérapie réside dans la rencontre avec le thérapeute, et à cela Google ne donne pas de réponse.
Alors qu'est ce qu'un "bon thérapeute" ?
Il faut une grande confiance entre le patient et le psychologue pour pouvoir engager un processus thérapeutique. Le patient passé par internet doit parvenir à accorder cette confiance alors qu'il ne dispose que de Google comme référence. Alors quels sont les signes indiquant qu'on est entre les mains d'un "bon" ou d'un "mauvais" thérapeute ? En réalité cela n’existe pas dans l’absolu, et la réponse vient en grande partie du patient : quelque chose s'établit dans la relation entre un thérapeute et son patient si ce dernier se sent en confiance pour livrer des choses intimes de lui-même. La bienveillance et l'écoute de la part du thérapeute perçues par le patient constituent d'autres indices de confiance dans le lien. Tout ceci revient à dire que les notions de bon ou mauvais thérapeute sont relatives et dépendent beaucoup des ressentis du patient.
La rencontre avec le thérapeute, le premier entretien Certains patients peuvent être très à l'aise avec un thérapeute que d'autres n'auraient pas du tout apprécié. C'est un choix personnel de l'ordre de l'intime, c'est pourquoi il faut s'autoriser à essayer plusieurs thérapeutes pour pouvoir se donner ce choix. C’est lors du premier contact que le patient aura sa première intuition de confiance envers le thérapeute, et c’est en général au téléphone. Lors du premier entretient en face à face, le patient sentira très rapidement si la personne le met à l’aise et l’accueille dans sa souffrance et ses questionnements, s’il est prêt à entamer ce que l’on appelle une « alliance thérapeutique ». Si le patient ressent l’envie de reprendre un rendez-vous avec le thérapeute rencontré c’est déjà un premier bon signe de confiance.
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